La réaction à la démission de Freeland
La démission de Chrystia Freeland : Un tournant dans la politique canadienne
Le 23 décembre 2024, la scène politique canadienne a été secouée par l'annonce inattendue de la démission de Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada et ministre des Finances. Ce départ marque un tournant significatif dans le paysage politique du pays, laissant de nombreuses questions en suspens sur l’avenir du gouvernement libéral et sur les ambitions politiques de Freeland elle-même.
Un parcours marqué par des défis et des succès
Chrystia Freeland a connu un parcours politique remarquable, d’abord comme journaliste internationale avant de faire le saut en politique fédérale. Élue pour la première fois en 2015 en tant que députée libérale de Toronto-Centre, elle a rapidement grimpé les échelons du gouvernement. En 2017, elle est devenue ministre des Affaires étrangères sous Justin Trudeau, où elle s'est distinguée par son rôle clé dans la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), un dossier complexe qui l’a placée sur la scène internationale.
En 2020, Freeland a été nommée ministre des Finances, un poste crucial dans la gestion des finances publiques, particulièrement dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Elle a supervisé des mesures d’aide économique d’une ampleur sans précédent, visant à soutenir les Canadiens pendant cette période difficile. Son rôle a renforcé son image de dirigeante pragmatique et compétente, mais aussi d'une figure capable de naviguer dans des eaux politiques et économiques tumultueuses.
Les raisons de sa démission
La démission de Freeland a pris de nombreux observateurs par surprise, bien qu'elle ait été précédée par des signes de tensions internes au sein du gouvernement libéral. Plusieurs facteurs ont contribué à cette décision, selon des sources proches du gouvernement.
Tout d'abord, Freeland avait été de plus en plus critiquée par certains membres du Parti libéral, notamment pour sa gestion des finances publiques dans un contexte économique difficile. Le Canada, tout comme le reste du monde, fait face à une inflation élevée et à des préoccupations croissantes concernant la croissance économique. Certains l'accusent d’avoir privilégié une politique de dépenses importantes sans suffisamment tenir compte des risques pour la stabilité fiscale à long terme. Cette critique a été exacerbée par des inquiétudes croissantes au sein du Parti libéral sur la gestion des finances après la pandémie.
Ensuite, Freeland avait également pris de plus en plus de distances avec le premier ministre Justin Trudeau. Si leur relation politique semblait solide au début, les divergences sur certaines questions économiques et sociales, ainsi que sur la gestion du Parti libéral, sont devenues plus apparentes ces derniers mois. Des rumeurs circulaient sur des tensions concernant le leadership et la direction future du gouvernement.
Un autre facteur pourrait être son propre désir de réorienter sa carrière. Chrystia Freeland, avec son expérience internationale et son rôle central dans la politique canadienne, pourrait avoir estimé qu'il était temps de se retirer de la scène politique pour explorer de nouvelles opportunités, tant au niveau national qu'international. Certaines spéculations suggèrent qu’elle pourrait envisager un rôle au sein d’organisations internationales ou d’institutions financières mondiales.
L'impact sur le gouvernement et le Parti libéral
La démission de Freeland représente un coup dur pour le gouvernement de Justin Trudeau. En tant que bras droit du Premier ministre, elle était perçue comme l'une des figures les plus influentes de l’équipe. Sa sortie de scène pourrait entraîner une nouvelle élection. En effet, le chef de l'opposition M. Poilievre a demandé à la gouverneur général du Canada Mme Simon de revenir en chambre avant la date prévue, le 27 décembre. De plus, le chef du NPD a annoncé son soutien à M. Poilievre ainsi qu'à M. Blanchet, qui tous deux veulent un vote de confiance. Cela dit, il est possible que ce fameux vote de confiance arrive plus tôt que prévu.
Cette démission pourrait également affecter l’équilibre au sein du Parti libéral, alors que des élections fédérales sont attendues dans les années à venir. Freeland, en tant que ministre des Finances, était une figure modérée et pragmatique, et son départ pourrait ouvrir la voie à des luttes internes pour sa succession. Certains analystes estiment que ce changement pourrait renforcer les courants plus progressistes du Parti libéral, tandis que d'autres pourraient chercher à replacer le Parti sur une trajectoire plus centriste.
Le futur de Chrystia Freeland
L’annonce de la démission de Chrystia Freeland soulève également des interrogations sur ses projets futurs. À 55 ans, Freeland reste une figure respectée sur la scène internationale. Avec sa solide expérience en diplomatie et en économie, elle pourrait jouer un rôle important dans le futur du Canada, qu’il soit politique, économique ou international. Certains observateurs suggèrent qu’elle pourrait être pressentie pour un poste dans une organisation internationale comme le FMI ou la Banque mondiale, où son expertise en matière de politiques économiques mondiales et de négociations internationales serait précieuse.
Cependant, la démission pourrait également signaler une retraite plus discrète de la politique, ou peut-être un retour à la sphère privée, à la rédaction ou à la recherche.
Les stratégie de trudeau
Comme le dit si bien le proverbe: une de perdue, dix de retrouver, le premier ministre à lancer un remaniement ministériel qui vise dix ministères. Un remaniement attendu mais arrivé plus tôt que prévu. Selon les députés libéraux, l'objectif est de remettre la maison en ordre avant le 20 janvier (date de retour au pouvoir du président désigné M. Trump) et c'est ce qui nous amène à penser que le premier ministre craint Trump. Surtout qu'il voulait mettre Madame Freeland au relation Canado-Américaine.
Cette stratégie de la part du premier ministre visant surement à prouver que lui seul et son parti peuvent gérer Donald Trump. Il a donc voulu instaurer une crainte au canadie sur la relation trump-poilievre.
Conclusion
La démission de Chrystia Freeland est un événement majeur qui redéfinit le paysage politique canadien. Si certains l’ont perçue comme une perte pour le gouvernement Trudeau, d’autres y voient une occasion pour un renouveau au sein du Parti libéral. Quelles que soient les raisons derrière sa décision, le départ de Freeland marque la fin d’une époque et ouvre la voie à de nouvelles dynamiques dans la politique canadienne. Dans les mois à venir, le Canada suivra de près les développements autour de cette démission, ainsi que les prochaines étapes dans la carrière de l'une des figures les plus marquantes de la politique contemporaine.
Les nouveaux ministres
Rachel Bendayan
Député d’outre-Monts
Ministre des langues officielles et
Ministre associé de la sécurité publique
Terry Duguid
Député de Winnipeg-sud
Ministre des sport et Ministre du
développement économique
Canada pour les prairies
Élisabeth Brière
Député de Sherbrooke
Ministre du revenu national
Rubi Sahota
Député de Brampton-Nord
Ministre des institutions démocratiques et
Ministre responsable de l’agence fédéral de développement
Économique pour le sud de l’Ontario
Nataniel Erskin Smith
Député de beaches east York
Ministre de logement de l’infrastructure
et des collectivités
Darren Fisher
Député de Dartmourth-Cole harbours
Ministre des anciens combattants et
ministres associés de la défense nationale
David J Mcginthy
Député d’Ottawa sud
Ministre de la sécurité publique
Joanne Thompson
Député saint-John’s est
Ministre des ainé
Source:: la presse, journal de montreal